Interview

Les confidences d’Alia Cardyn

Au début du mois de juin, je découvrais la plume délicate et poétique d’Alia Cardyn,  à travers son dernier roman « L’Envol ».

Cette maman belge, avocate dans une ancienne vie et désormais coach et autrice à succès, a très gentiment accepté de répondre à mes questions.

Je vous emmène à sa rencontre…vous me suivez?

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Bonjour Alia, j’ai cru comprendre qu’avant d’être coach et autrice à succès, tu as été avocate ? Peux-tu te présenter et nous en dire plus sur ce parcours atypique.

J’ai toujours adoré apprendre! À l’université, j’ai donc étudié le droit, les sciences politiques et je me suis spécialisée en droit européen et en droits de l’Homme. Après avoir travaillé quelques années dans des cabinets d’avocats internationaux, comme avocate puis dans le management, je me suis enfin autorisée à tenter mon rêve: devenir écrivain! C’est mon mari qui m’a poussée et soutenue dans cette aventure. Sans lui, je ne suis pas sûre que je me serais lancée.

l'envolAvec « L’Envol » tu signes ton 3ème roman. D’où t’es venu cette inspiration de l’énigmatique ville de Black, de ses habitants tourmentés et de cette fameuse fête du 27 juillet? L’idée s’est-elle imposée à toi facilement ou a-t-elle mis du temps à germer?

L’idée s’est imposée assez facilement au cours de l’été 2017, en regardant mes enfants jouer dans notre belle mer du nord. J’avais envie de rêver et donc d’inventer une ville et ses traditions. Chaque année, une amie d’enfance organise une très belle fête et  « L’Envol » est né là, aux milieu de ces amis de toujours, à 23h34 exactement.

Tu es maman de trois enfants. Dans « Le choix d’Résultat de recherche d'images pour "le choix d'une vie alia cardyn"une vie » tu parles de P.M.A, dans « l’Envol » tu intègres l’idée de la transmission de la vérité de mère en fille et des conséquences que peut générer l’amour ou l’absence d’amour chez un enfant. Tu écris également des manuels pratiques à destination des mamans. Peux-tu nous dire pourquoi ce thème de la maternité tient une place aussi importante dans tes écrits ?

À la fois parce qu’il est central dans ma vie mais aussi parce que je le trouve fascinant. J’aime apprendre et dans ce domaine, l’apprentissage est aussi multiple qu’illimité. C’est aussi un chemin vers son bonheur, pour se réparer, enfin c’est comme cela que je le conçois. Personnellement, Une vie à t'attendrec’est la plus belle chose qui me soit arrivée.

Derrière ta plume si poétique on sent qu’il y a un vrai travail de recherche. Dans « l’Envol », Barnabé, un des protagonistes et le père de Théa vont consulter une psychologue. T’es-tu rapprochée de professionnels pour retranscrire au mieux ces séances de travail et les symptômes que peuvent entrainer certaines failles dans l’enfance ?

 Oui, interviewer des experts offre une densité et une profondeur que mes seules connaissances ou mon imagination ne pourraient apporter. C’est un réel plaisir de les écouter. Au fur et à mesure de mes livres, j’ai constitué une petite équipe de toutes belles personnes, aussi brillantes qu’humaines et c’est toujours une joie de m’entretenir avec elles.

Théa a une personnalité forte derrière l’apparente fragilité de l’adolescence. Elle fait le choix de prendre en main les rênes de son destin et de changer les règles du jeu. Penses-tu que, dans la vie, on a toujours le choix ?

 Dans un état qui respecte les droits de l’homme et hormis certains cas de maltraitance, je crois qu’on a souvent plus le choix que ce que l’on pense. Je crois profondément en la résilience, la capacité de rebondir a été une vraie chance dans ma vie et le plus beau cadeau que l’on ait glissé dans mon trousseau de naissance.

C’est le moment « coaching » ! Quels seraient tes conseils de coach et d’autrice aux personnes souhaitant se lancer dans l’écriture ?

 Avancer d’une façon qui leur ressemble. Avec un objectif, un programme précis ou au contraire, en fonction du feeling. Ajouter les idées et toutes les informations relatives à la trame du livre dans un plan et commencer à écrire dans un texte qui sera le manuscrit. Essayer de se distancier de sa petite voix intérieure si elle n’est pas positive. L’écriture est un vrai travail sur la confiance en soi. Personnellement, j’ai toute une discipline pour conserver l’équilibIMG_20190705_205445_740.jpgre et la joie de vivre dans ce travail: méditation, yoga, sommeil, alimentation.

 

Certains auteurs ou autrices ont des méthodes d’écriture particulières comme suivre un schéma précis, annoter leurs idées dans un carnet, écrire dans le silence ou en musique, en journée ou la nuit…as-tu une organisation particulière, des rituels ?

J’ai une organisation militaire. Mon programme est établi des mois à l’avance et doit être respecté peu importe les imprévus (enfants malades ou autres). Ce n’est pas du tout un idéal mais je suis comme cela. J’ai un énorme besoin de cadrer ma créativité. Je commence la journée par 10 minutes de méditation, un peu de yoga et puis je travaille pratiquement non-stop jusqu’à la fin de l’école de mes petits donc mes journées sont intenses mais très courtes. J’écris souvent un peu le soir si je suis dans un moment fort prenant ou si je n’ai pas atteint mon objectif du jour.

Allez, rien que pour nous, raconte-nous ton pire et ton meilleur souvenir de dédicaces ?

Le pire : ma troisième a eu des petits soucis de santé et n’a fait ses nuits qu’après presque trois ans. À un moment, j’étais dans un tel état de fatigue que lorsque de très bons amis depuis toujours (qui nous avaient encore invités un mois plus tôt chez eux) se sont présentés pour gentiment acheter un livre et demander une dédicace, je n’ai pas réussi à me rappeler de leurs prénoms… Horrible! J’ai trouvé un subterfuge…

Le meilleur: une femme est venue me déposer une lettre. Elle était en larmes, elle était fort émue. Une lettre très belle qu’elle avait écrite suite à la lecture de mon roman « Le choix d’une vie ».

Quels sont tes projets pour la suite? Une nouvelle idée de roman en gestation ?

Oui. Je travaille sur plusieurs projets palpitants. Je passe l’été avec mes enfants et écris un peu le soir. Cela permet de reposer un peu mon cerveau et de faire de la place pour de nouvelles idées. Je viens aussi de terminer plusieurs albums enfants.

C’est un petit rituel ici désormais : Une petite photo de ta bibliothèque ou de ta pile à lire ?

 Je lis toujours 4/5 livres à la fois :

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Merci Alia d’avoir joué le jeu des questions-réponses et de t’être confiée à nous. En espérant que ton été soit aussi lumineux que productif !

 

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