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« Mange, prie, aime » d’Elizabeth Gilbert

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j'ai adoré

Résumé :

À trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l’angoisse, le doute, l’insatisfaction…
S’ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde.
À elle de se construire la vie qu’elle s’est choisie !
En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie », en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l’équilibre qu’on appelle le bonheur…

Mon avis :

Je n’irai pas jusqu’au coup de cœur pour ce roman mais j’ai vraiment adoré le lire. En plus de voyager, il nous emmène dans une quête spirituelle très intéressante de l’auteur. Mais revenons au départ, Début des années 2000, Elizabeth est mariée et vit à New York une vie…normale entre son boulot, ses amis et son couple…puis vient la crise existentielle, le sentiment d’être à part, de ne pas vouloir d’enfant dans cette société normalisée, un divorce, long, pénible, une relation pansement destructrice par dessus, une dépression, des envies de suicide…Elizabeth prend alors une décision ultime . Elle ira à la recherche d’elle même pendant 1 an à travers un voyage initiatique.

D’abord l’Italie pour retrouver le plaisir.

L’Inde pour apprendre à se trouver dans la méditation.

Puis Bali où elle retrouve l’apaisement et l’amour.

J’ai adoré la partie Italie et Bali, ils se lisent tout seuls et sont remplis de bien-être. La partie Inde est par contre plus difficile à lire. Pas dans le sens où la plume est indigeste. Non. Plus dans le sens où l’on se rend bien compte que l’auteure à rencontré beaucoup de difficultés à se recentrer sur elle même, à évacuer sa colère, à pardonner et se pardonner. 4 mois intenses mais salvateurs.

Ce qui m’a fait plaisir c est qu’avant de commencer le roman j’avais fait des rechercher sur Elizabeth Gilbert et durant toute ma lecture je l’ai imaginé, elle, et pas Julia Roberts. Parce que ce n’est pas évident quand on a déjà vu le film avant…et c’est là que je vois à quel point le film est insipide par rapport au roman. C’est hallucinant à quel point il est tronqué et édulcoré ! Quel dommage!!!

Juste un petit bémol pour ce roman qui m’empêche de le mettre dans les coup de cœur. Évidemment ce roman a été beaucoup lu, il a déclenché des passions, il donne envie de se recentrer…mais j’ai envie de vous dire…c’est quand même plus facile de faire un voyage d’un an quand tu as les moyens financiers…Elizabeth en parle d’ailleurs dans le roman et en est consciente. Il faut pouvoir partir un an sans travailler…ça reste un roman riche d’éléments philosophiques, psychologiques et religieux. ☺️

« Les gens pensent qu’une âme sœur est leur association parfaite, et tout le monde lui court après. En fait, l’âme sœur, la vraie, est un miroir, c’est la personne qui te montre tout ce qui t’entrave, qui t’amène à te contempler toi-même afin que tu puisses changer des choses dans ta vie. « 

« Je ne cesse de me remémorer un des enseignements de mon guru à propos du bonheur. Elle dit que les gens, universellement, ont tendance à penser que le bonheur est un coup de chance, un état qui leur tombera peut être dessus sans crier gare, comme le beau temps? Mais le bonheur ne marche pas ainsi. Il est la conséquence d’un effort personnel. On se bat, on lutte pour le trouver, on le traque, et même parfois jusqu’au bout du monde. Chacun doit s’activer pour faire advenir les manifestations de sa grâce. Et une fois qu’on atteint cet état de bonheur, on doit le faire perdurer sans jamais céder à la négligence, on doit fournir un formidable effort et nager sans relâche dans ce bonheur, toujours plus haut, pour flotter sur ses crêtes. Sinon ce contentement s’échappera de vous, goutte à goutte. »

 

Les p’tits plus :

Elizabeth Gilbert : son Instagram, ses parutions

« Mange, prie, aim »e a été adapté au cinéma en 2010 avec dans le rôle d’Elizabeth Gilbert, Julia Roberts.

gilbertroberts

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